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Chez Absentminded, pour ceux qui ne sont pas toujours là...
4 février 2009

Craig Armstrong - Piano works

De l'intérêt de vivre.

Vivre pour parler à des inconnus, échanger quelques paroles et deux trois sourires.
Vivre pour voir des merveilles de la nature : des fleurs aux formes extravagantes, des papillons aux couleurs chatoyantes, des paysages à couper le souffle. S'allonger au soleil, sentir les flocons de neige sur son visage. Petits plaisirs des jours qui passent, qui s'allongent et s'étirent.
Mais, certains jours, l'impression de l'inutilité vous surprend, comme ça, sans que vous vous y attendiez vraiment. Toute vie est vaine, et on les passe à courir après le temps, tant et si bien que lorsqu'on a des temps de battement, des instants sans aucune obligation à remplir, on se sent désœuvré. On s'allonge dans les canapés et on laisse son esprit vagabonder.
Même cette course effrénée est vaine. "Rien ne sert de courir". On passe notre vie à se persuader de l'utilité de celle-ci, à essayer de lui trouver un sens, un but. Mais au final, elle n'en n'a aucun. Nous sommes là pour continuer d'exister. Si tous les êtres humains arrêtaient de se reproduire, peut-être mettrions nous fin à cette mascarade.
Certains vivent pour devenir célèbre, d'autres pour construire des tours ou des cathédrales. Mais le quidam moyen, qui ne réalisera de grands projets qu'à son échelle, à quoi lui sert il de vivre? Pour que d'autres aient l'impression de vivre? Pour qu'on ait à nouveau foi en la nature humaine?
Encore, un professeur qui apprend à ses élèves à se montrer gentils, un artiste comme Craig Armstrong, qui est capable de vous faire pleurer avec un piano, de vous faire danser avec un piano, de vous faire chanter avec un piano, celui-ci peut dire que sa vie vaut d'être vécue. Chaque vie vaut d'être vécue, ne vous méprenez pas. Mais certaines ont plus de valeur que d'autres à mes yeux. Et la mienne se situe désormais en bas de la liste.
Je suis désabusée. Je ne crois plus à la valeur de ma vie. Même si ce livre que je rêve d'écrire, je l'écrivais un jour, je ne changerai l'existence de personne. Peut-être les quatre cinq quidam qui liront ce livre se sentiront un peu différent. Ou alors celui-ci se retrouvera sous un pied de table pour éviter qu'elle ne soir bancale.
Mais même là, je ne crois pas que je pourrai dire que ma vie a un sens.

dancin

Non, ça ne va pas, mais ne vous inquiétez pas, cela ne fait que passer. Surement la neige, le froid et la grisaille qui me font ça. Vivement le printemps.
Et non, je ne compte pas me suicider, ceci n'est pas une lettre d'adieu. Je vis de petits bonheurs et de grands malheurs. Je regarde le monde tourner et, parfois, je ne tourne pas vraiment avec lui. Mais bon, ainsi va la vie. Ses petites joies. Ses petites peines.

Et tout ira mieux demain.

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Commentaires
A
juste pour te laisser une petite trace de mon passage..<br /> je t'ai lue, j'ai été un peu décontenancée par ton abécédaire français anglais du début ;-)<br /> J'aime beaucoup tes photos !!!! et particulièrement celle ci c'est pourquoi je m'arrête ici !<br /> Bon dimanche !
Chez Absentminded, pour ceux qui ne sont pas toujours là...
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